Vers une viticulture verte

La protection de l’environnement est la problématique de notre siècle. Que ça soit le secteur industriel ou agricole, l’impact sur la nature que peut avoir l’activité doit être réduit pour la protection de la Planète. La viticulture n’échappe donc pas à la règle. Les viticulteurs, soucieux de limiter leur impact sur les sols et l’air, se tournent de plus en plus vers la viticulture verte. Ils utilisent notamment des traitements de protection de la vigne dit « biocontrôlés », mais de quoi s’agit-il ?

Le biocontrôle grâce à des produits naturels

Avant tout, il faut définir le biocontrôle. Il s’agit d’une technique de protection de la plante, ici la vigne, à l’aide de produits ou remèdes totalement naturels. Parmi les plus connus, on retrouve notamment le soufre anti-oïdium ou encore, plus surprenant, l’utilisation de coccinelles mangeuses de pucerons.

Cette méthode permettant de limiter les attaques sur la vigne est strictement réglementée. Elle exclue par la même occasion un nombre considérable de substances saines qui sont jugées trop nocives. On retrouve notamment le cuivre.

En réduisant, voire supprimant, l’utilisation de produits de synthèse, les viticulteurs, aidés par la science, essaient d’éloigner les nuisibles de la vigne. Cela passe par l’usage de stimulateurs de défenses des plantes qui ont pour objectif de rendre la plante plus résistante en décuplant ses caractéristiques de défense naturelle ou encore par la pulvérisation de produits naturellement répulsifs qui éloignent ou détruisent les agents pathogènes.

La technique la plus étonnante reste celle de la diffusion de phéromones sur les parcelles. Cette dernière entraîne une confusion dans la reproduction des insectes potentiellement néfastes sans nuire à ceux déjà présents.

Une efficacité mitigée

Bien que le biocontrôle est adopté par de plus en plus de viticulteurs, le résultat est souvent mitigé. En effet, l’utilisation exclusive de produits naturelles n’est pas aussi efficace que celle de phytosanitaires. Pour réduire l’usage de pesticides, les producteurs sont donc souvent contraints d’associer les deux pour obtenir une récolte satisfaisante en limitant son impact de production sur l’environnement.

La marche jusqu’à une viticulture 100% biologique est donc encore longue car, bien que la protection de l’environnement soit un problème actuel, la productivité reste l’objectif majeur des viticulteurs.

Les industriels produisant les pesticides et autres produits phytosanitaires, redoublent d’efforts pour créer des substances de synthèse moins nocives en apparence mais toujours aussi toxiques en pratique. En réponse à ce phénomène, les organismes et entreprises s’occupant du biocontrôle tâchent de developper cette méthode en fabriquant des répulsifs plus efficaces ainsi qu’en innovant les techniques naturelles de protection.  Bien que le biocontrôle ne soit pas encore devenu pratique courante, il reste fort à parier que dans la décennie à venir, il aura conquis les vignobles français et européens.

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