TMS et travail viticole : plutôt prévenir que guérir

Alors que le monde agricole s’apprête à rentrer dans une période décisive avec l’arrivée des vendanges à la fin de l’été, les corps des travailleurs vont être mis à rude épreuve. Au-delà de la fatigue physique, les blessures sont très dangereuses pour les employés agricoles. Même sans surmenage apparent lié au travail, un salarié peut développer des Troubles musculosquelettiques (TMS). Difficiles à vivre pour l’agriculteur et handicapantes pour l’entreprise, ces blessures « invisibles » ne sont pas à prendre à la légère et il est du devoir de tous les professionnels de se protéger des risques de TMS.

 

Les troubles musculosquelettiques au cœur des préoccupations d’aujourd’hui

 

Les troubles musculosquelettiques sont des maladies qui touchent principalement les tissus mous. Ainsi, les muscles, les nerfs et les tendons sont les plus exposés. En général, les mouvements répétés sont à l’origine des TMS. Ces troubles sont d’ailleurs plus connus sous le nom de lésion articulaire due au travail répétitif (LATR), au Canada.

Bien que les TMS soient connus depuis très longtemps, ces derniers restent accrochés en première place des maladies professionnelles. Un réel danger pour les travailleurs, d’autant plus que le nombre d’accidents du travail liés à ces troubles musculosquelettiques ne cesse d’augmenter depuis plusieurs années. En cause, le vieillissement de la population et la hausse du rythme de production.

 

La prévention des TMS au secours des travailleurs viticoles

 

Les travailleurs du secteur du vin sont en première ligne face à ces TMS. En effet, qu’il s’agisse d’ouvriers agricoles dans les vignes (taille, entretien…) ou de professionnels vinicoles dans les chais (déplacement de caisses de vin très lourdes, mauvaises positions et gestes à répétition…), ces professionnels doivent effectuer des tâches particulièrement sujettes au développement de TMS.

Face à un chiffre croissant de cas de TMS, le meilleur moyen de protéger ses salariés et de se protéger soi-même reste encore la prévention. Ainsi, certaines marques comme Selenca, du groupe Alidad, proposent des solutions de prévention et de protection face aux TMS. En effet, bien que le risque zéro n’existe pas, une prévention maximale aidera à faire tendre les probabilités de développer des troubles musculosquelettiques vers le risque minimal.

De la même manière, l’INRS, l’Institut National de la Recherche et de la Sécurité, a mis au point une formation destinée aux employeurs et aux salariés pour sensibiliser ces derniers à ces dangers. L’objectif est bien évidemment de prévenir au maximum les TMS, mais cette formation se veut plus générale et propose également tout un volet sur les maladies du monde professionnel.

 

TMS et travail viticole : plutôt prévenir que guérir

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