Les viticulteurs ajoutent du dioxyde de soufre à différentes étapes de la réalisation du vin. Il permet de stabiliser le vin et il en protège les arômes. C’est un outil essentiel de la viniculture depuis l’époque romaine.
Le soufre est reconnu comme une substance allergène
Un excès de soufre modifie également le goût du vin. Pour ces raisons, la tendance actuelle est de réduire au maximum ses apports, notamment en améliorant la sélection des raisins avant de presser le vin. Certains vignerons essayent même de ne pas en mettre du tout dans les vignes et lors de l’élaboration du vin. Ils qualifient leurs vins de vins sans soufre ou de vins naturels.
Réussir le vin sans soufre est extrêmement délicat
Il faut accepter des rendements généralement très bas, réussir à obtenir des raisins d’une excellente qualité pour éviter que le vin ne dévie ou ne fermente de nouveau en exhalant de détestables arômes de pomme blette. Il existe presque autant de visions de ce qu’est un vin sans soufre que de vigneron qui en font. L’un des plus connus est le Morgon de Marcel Lapierre qui a été l’un des précurseurs de ce mouvement.
Les vins peu soufrés sont plus sensibles aux écarts de température. Pour cette raison, ils sont souvent meilleurs chez le vigneron qu’après avoir été transportés ou stockés de façon inappropriée.
Source : Livre “le vin pour les nuls”