L’étiquette d’une bouteille de vin, une carte de visite à décrypter

Véritable carte d’identité de la bouteille, son étiquette est unique. Elle permet de le définir, le reconnaître tout en révélant beaucoup sur son contenu. Provenance, cépage, degrés d’alcool, l’étiquette apposée sur une bouteille est un savant mélange de design et d’informations qu’il faut savoir décrypter mais aussi pour les vignerons ne surtout pas oublier d’inscrire. L’étiquette est donc un sorte de parchemin très réglementé.

Les étiquettes sur les bouteilles ainsi que leurs inscriptions sont très encadrées. En effet, on ne parle pas de l’étiquette mais bien des étiquettes : celle située sur l’avant du contenant et celle sur l’arrière. Afin de déguster le vin en ayant pris toutes les précautions nécessaires, il est important pour les amateurs de savoir les lire.

Ce que dit la loi

En France, la réglementation est assez stricte et les mentions légales obligatoires nombreuses. Parmi ces dernières, on retrouve la dénomination du domaine ainsi que sa zone de production et l’AOP ou AOC si celui en fait partie. Si il s’agit d’un cru particulier, d’une marque déposée ou d’un cépage encadré, ces informations doivent aussi être mentionnées. À cela, il faut bien sûr ajouter l’entreprise de mise en bouteille, le responsable légal du domaine et la provenance du vin, c’est-à-dire son pays d’origine. Tout en bas de la bouteille, le degrés d’alcool ainsi que la contenance de la bouteille doivent aussi impérativement figurés. Au côté de ces mentions, on retrouve aussi le logo avertisseur concernant la consommation d’alcool durant la grossesse.

Et ce n’est pas tout ! Sur les côtés, afin de pouvoir tracer la bouteille, un numéro doit être inscrit afin de pouvoir l’identifier en cas de problème ou contamination ainsi que la présence d’allergènes potentielles. La majorité des vins contenant des sulfites, il est obligatoire de le mentionner.

En pratique

À ces mentions obligatoires s’ajoutent aussi des mentions facultatives. Elles permettent aux consommateurs d’avoir plus amples informations sur le vin mais aussi le vigneron de mettre en valeur les éléments techniques par exemple qui le caractérise. Généralement, ces mentions supplémentaires visent à inciter le consommateur à acheter une bouteille plutôt qu’une autre.

L’information la plus populaire et, en principe, bien mise en valeur est le millésime. Selon les années, son pouvoir d’attraction peut être un véritable élément marketing car la date de vendange donne aux consommateurs une idée précise du vin et de sa qualité. À cela, on peut ajouter la mention « mise en bouteille à la propriété » qui, pour le consommateur, est un gage de cuvée supérieure et de savoir-faire bien que cela soit purement subjectif.

Néanmoins, certaines informations facultatives ne sont aucunement réglementées. C’est notamment le cas pour la mention « réserve » qui suggère un processus de fabrication très surveillé et particulièrement encadré ou encore « veilles vignes » qui laisse entendre au futur acquéreur que le vin est issu de ceps plus anciens que la moyenne nationale. Cependant, comme aucune législation ne permet de contrôle ces mentions, elles peuvent être utilisées dans un but purement attractif et n’être en réalité qu’un moyen supplémentaire d’accroître l’attractivité du produit.

L’étiquette d’une bouteille de vin, une carte de visite à décrypter

À VIVRE OU À OFFRIR

Parrainez des pieds de vignes c’est suivre l’élaboration du nouveau millésime avec le vigneron et recevoir ses bouteilles étiquetées à son nom !

CADEAU plébiscité PAR LES AMATEURS DE VIN