Une étiquette de vin n’est pas toujours simple à déchiffrer. Ce ne sont pas les mentions qui manquent ! Certaines sont obligatoires. Covigneron vous informe sur ce sujet.

Une règlementation pour protéger les consommateurs avant tout

Selon le portail de l’Economie et des Finances, s’il existe autant de mentions imposées autour d’une étiquette de vin, c’est pour fournir aux consommateurs des critères de choix, des informations sur l’origine des produits et de préserver leur santé.

Les mentions obligatoires pour une étiquette de vin

. La catégorie de vin, AOP ou IGP, en précisant le nom de l’appellation ou de la région de production, ou bien encore “Vin de France” ou “Vin de la Communauté européenne”, pour les vins sans indication géographique.

. L’identité de l’embouteilleur, afin de savoir qui est le responsable légal du vin et connaitre la provenance du vin. Ainsi, “mis en bouteille au château ou au domaine” signifie toujours “chez le producteur”. “Mis en bouteille à la propriété” peut  signifier une mise en bouteille chez le producteur, mais également dans une cave coopérative. A ne pas proscrire systématiquement, car il y en a de très bonnes ! Sinon, c’est une mise en bouteille chez un négociant.

. Le volume de vin, la teneur en alcool (“12,5% vol.” signifie “12,5° d’alcool”), le numéro d’identification du lot (qui peut être également apposé sur le verre).

. La mention “allergènes” (contient des sulfites, du lait ou des œufs…), le logo ou message sanitaire pour les femmes enceintes et le logo Adelphe pour le recyclage du verre, si le producteur y adhère.

Peuvent être également spécifiés le millésime, le nom du cépage dont le vin est issu à 85%, ou de deux cépages s’ils le composent à 100%, et le mode d’élaboration (par exemple : “élevé en fûts de chêne”).